Basse électrique

Parfois 5, parfois plus, mais généralement 4 cordes. Les virtuoses l’aiment «fretless», autrement dit sans les frettes, ces fines baguettes disposés le long du manche pour diviser les demi-tons: la basse sans frettes donne un son plus rond et permet les slides, vertigineuses glissades. C’est ainsi qu’elle ressemble le plus à la contrebasse – en moins encombrant, avec un son amplifié. C’est à la contrebasse aussi que la basse a emprunté les techniques du slapping et du tapping pour produire des sons percussifs (exemples probants à déguster chez Larry Graham et Louis Johnson), affinés et popularisés avec Jaco Pastorius, Stanley Clark et Marcus Miller.

La basse – dont le nom préhistorique est guitare basse électrique – est fabriquée selon les mêmes principes que la guitare électrique, apparaît dans les mêmes années, avec les mêmes marques leaders. Ici encore, c’est Fender qui impose très tôt le standard, avec sa «Precision Bass» (1951), frettée pour faciliter la justesse des notes. Tandis que Rickenbacher, avec la «4001» (dès 1961) fidélise des pointures de l’histoire du rock. Pour mémoire: les lignes de basse de Paul Mc Cartney, Roger Waters, Roger Glover.

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