Piano

Quatre-vingt huit touches, dont 52 blanches et 36 noires. Il y a des exceptions, pouvant atteindre les huit octaves complètes. Exception de taille, l’Impérial de Bösendorfer avec ses 97 touches: il est le seul à pouvoir interpréter fidèlement certaines œuvres de Bartok, Debussy, Ravel et surtout Busoni.

On l’appelle piano pour faire court. Il se nomme (parfois encore) piano-forte, parce qu’il permet de jouer aussi bien piano que forte, son pédalier augmentant encore son potentiel expressif.

On ne présente plus le piano, mais on devrait: il a sous son capot un fascinant mécanisme issu de siècles de perfectionnements ingénieux. Instrument polyphonique à cordes frappées, tendues sur un cadre rigide horizontal (piano à queue) ou vertical (piano droit), c’est une création du Florentin Bartolomeo Cristofori. Elle date du début du 18e siècle.

Génie familier, le piano rassemble une foule d’artistes inspirés, dont émergent évidemment les noms de Beethoven, Brahms, Chopin (royal interprète capable d’improviser comme Keith Jarrett aujourd’hui), Liszt (impressionniste avant Debussy), Schumann le romantique et sa femme Clara. Plus près de nous, Vladimir Horowitz, Svlatoslav Richter, Arthur Rubinstein, Glenn Gould, Claudio Arrau, Alfred Brendel, Martha Argerich ont éclairé avec brio des pages sublimes dédiées au piano classique.

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