Violoncelle

Il apparaît peu d’années après son plus proche parent, le violon. Il tient son nom d’une autre parente proche, la contrebasse, puisqu’il est lui-même, littéralement, une «petite contrebasse» ou «petite basse». Après avoir longtemps rivalisé avec la viole de gambe et joué les seconds rôles dans la musique baroque, il s’impose à la fin du 17ᵉ siècle italien comme instrument soliste.

Il se joue assis, tenu entre les jambes. Sa voix est grave et chaude. Sa tessiture, fondamentalement basse, d’une amplitude rare, lui ouvre aussi les registres ténor et même soprano. Sa technique évolutive le porte volontiers vers la musique contemporaine.

Choyé par des compositeurs classiques et modernes (Vivaldi, Schumann, Dvorjak, Prokofiev, Chostakovitch), sublimé par des interprètes tels que Pablo Casals, Yo-Yo Ma, Anne Gastinel, le violoncelle rayonnait comme jamais, ce 11 novembre 1989 sur les gravats du Mur de Berlin, quand Rostropovitch s’est mis à jouer un extrait des suites de Jean-Sébastien Bach…

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