Violon

Léger, agile, ce bijou virtuose n’a que 4 cordes, qu’on frotte ou qu’on pince. Mais 71 pièces de bois divers, savamment assemblées et collées. Et de tous les instruments, c’est celui qui imite le mieux la voix humaine, dans ses infinies nuances.

Origine probablement moyenâgeuse, pour danser. Les plus anciens violons existants datent du 16ᵉ siècle italien, et doivent tous leurs perfectionnements aux luthiers de Brescia (Maggini, Gasparo da Salo) et de Cremone (Amati, Guarneri, Stradivari).

Pilier des orchestres à cordes dès le 17ᵉ siècle (chez les baroques Vivaldi, Corelli, Lully), il reste en première ligne dans les orchestres symphoniques modernes. Bach, Mozart, Beethoven lui ont écrit des concertos, Paganini l’a amené, dans ses Caprices, à un degré de difficultés et de nouveautés techniques étourdissantes.

Soliste ou en ensembles à géométrie infiniment variable, le violon compte des interprètes légendaires comme le Russe David Oïstrakh, l’Américain Isaac Stern, l’Israélien Itzhak Perlman, l’Allemande Anne-Sophie Mutter, l’Italien spécialiste du répertoire baroque Fabio Biondi.

Après avoir swingué avec Stéphane Grappelli et rocké avec Frank Zappa, le violon jazze avec Didier Lockwood, improvise furieusement avec Charlotte Hug, et n’en finit pas de surprendre !

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