Djembé et percussions latines

Les mains dansent sur le djembé, ce gros tambour originaire d’Afrique de l’Ouest (12e siècle), arrivé en Europe avec les spectacles de ballets nationaux africains, très populaire en Occident depuis les années 1980. 

Il se joue à mains nues. Ses timbres varient selon l’endroit et la manière adoptés pour frapper son unique membrane, en peau de chèvre ou d’antilope, tendue par un cerclage métallique et des cordages sur un fût de bois. C’est très souvent un tronc évidé d’arbre cordyla, une essence surexploité qui se raréfie, bien qu’elle soit protégée. Mais le djembé peut être sculpté dans d’autres bois moins précieux et tout aussi efficaces, qu’on se le dise!

Il est très apprécié pour l’initiation musicale et comme ouverture au jeu plus complexe des percussions latines, pulsations de la «salsa». Ce nom générique recouvre un genre musical aujourd’hui aussi étendu que celui du jazz ou du rock. D’origine cubaine et colombienne, la salsa bat au rythme des congas, bongos et timbales, pimentée de cajons, maracas, cascaras et autres cloches brésiliennes. Elle évoque le Buena Vista Social Club qui a contribué à lui donner une résonance planétaire. Et Santana, qui a popularisé ces percussions dans la pop latino.

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