Piano moderne, jazz

Une discipline en soi. Et, pour peu qu’on maîtrise la technique et les harmonies, un fantastique, un subtil espace de liberté et de créativité.

Est-ce que tout a vraiment commencé avec Jelly Roll Morton? En tous cas, c’était écrit «Inventor of Jazz» sur sa carte de visite. Ce pianiste et chanteur né à la Nouvelle-Orléans vers 1890 soignait sa légende avec beaucoup de zèle, mais les historiens de la musique lui accordent un certain crédit, dont celui d’avoir su utiliser le rythme syncopé du ragtime pour en faire une musique plus aérée et ouvrir la voie à l’improvisation. 

Au milieu des années 30, le style d’Art Tatum, allié à sa virtuosité technique inégalable, crée l’effervescence. Bill Evans, dans les années 50-60, déplace loin les limites en révolutionnant le jeu du piano jazz. Il fera notamment partie de la formation régulière de Miles Davis, comme Herbie Hancock et Keith Jarrett quelques années plus tard.

L’Europe n’est pas en reste, avec Martial Solal et Joachim Kühn. Tandis qu’au rayon rock-pop-blues règnent toujours Ray Charles, Jerry Lee Lewis, Rick Davies (Supertramp), Elton John. 

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