Enseignant·es :
Caryl Baker, Gérard Massini, Andrée Oriet, Claude Rossel, Frédéric Stalder, Clément Strahm, Johan Treichel
Lieux :
Corgémont, Diesse, La Neuveville, Moutier, Saint-Imier, Tavannes, Tramelan
Discipline profondément ennuyeuse, virgule, le solfège, virgule … Avons-nous bien ouï, venant du fond de la classe, le soupir désespéré de quelque vivant fossile du quartenaire ?
Cet enseignement-là, qui inspirait à ses victimes d’irrépressibles bâillements, a heureusement disparu – bien qu’il ait longtemps survécu aux mammouths. Le voici remplacé par un état d’esprit, où se rejoignent plusieurs aspects de la formation dite théorique, mais connectée à l’action et nourrie par la musique, son essence même.
Le langage musical (notation, déchiffrage, reconnaissance des sons) fait partie intégrante de cette « formation musicale » très ouverte. Il s’agit d’un cours où l’élève s’immerge dans un large champ de connaissances complémentaires. Des exemples ? En trombe : mélodie, rythme, harmonie, écoute, analyse, forme, connaissance des styles et des contextes historiques, improvisation. En résumé : un enseignement stimulant, dont chaque élève se servira pour enrichir sa propre pratique de l’instrument.
Le cours de formation musicale, indispensable dans le cursus examens, est vivement recommandé à tous les élèves, puisqu’il représente un complément essentiel à la formation instrumentale. Le but étant qu’ils deviennent éventuellement des champions de la notation, mais surtout, avec gourmandise, des musiciennes et musiciens polyvalents, curieux, critiques et créatifs.